L’avenir de l’arbre et la haie dans l’agriculture française se joue maintenant, lors des négociations européennes de la Politique Agricole Commune.
Pour soutenir la cause de l’arbre et de la haie dans la PAC pendant cette phase cruciale des négociations, nous vous invitons à interpeler vos élus (députés et sénateurs) et à les inciter à se positionner pendant les débats à venir, en utilisant les modèles de courrier/e-mail et publications réseaux sociaux disponibles ci-dessous :
Courrier type à adresser aux élus
Réseaux sociaux des élus
Kit de mobilisation des réseaux sociaux
Pour en savoir plus :
Alors que l’adaptation des systèmes agricoles au changement climatique n’est pas une option mais une impérieuse nécessité, la dynamique actuelle reste défavorable à l’arbre. Chaque année, les haies régressent de 11 500 kilomètres alors que nous devrions, pour atteindre les engagements de la France pris lors de l’accord de Paris à la COP21, avoir doublé le linéaire existant d’ici 2050.
Pour inverser cette tendance, un changement de la PAC s’avère indispensable.
Chaque Etat-membre de l’Union Européenne doit décider de la déclinaison sur son territoire des règlements européens de la future PAC en élaborant un document appelé Plan stratégique national (PSN). Le PSN PAC de chaque État-membre devra être approuvé par la Commission Européenne. Dans les prochains jours, le gouvernement français va rendre des arbitrages sur le premier pilier du PSN qui seront décisifs pour le futur de l’agriculture de notre pays
Parce que le développement d’un arbre s’inscrit par essence sur le long terme, il n’est pas possible d’attendre dix années de plus sans agir, alors que tous les indicateurs sont dans le rouge et que nous disposons des leviers qui permettraient de rendre notre agriculture plus performante, plus rémunératrice pour les agriculteurs et plus écologique. Nous ne pouvons pas nous limiter à quelques petits pas ou à des mesures symboliques. La prochaine PAC doit être celle qui permettra de construire un cadre sécurisant, stable, et rémunérateur pour tous les agriculteurs qui ont fait ou qui feront le choix de maintenir, de gérer durablement et de développer l’arbre et la haie. Une PAC qui ne donnerait pas aux agriculteurs les moyens de prendre un virage agroécologique serait une erreur historique.